Cette situation s’explique par le fait que notre championnat est faible et qu’il n’existe pas de différence entre les équipes à gros budget, censées jouer les premiers rôles, et les clubs à petit budget qui devraient jouer le maintien.

En 1994, un cas similaire s’est produit, mais uniquement pour la course au titre. Cette année-là, l’US Chaouia a été sacrée championne d’Algérie au goal-average aux dépens de la JS Kabylie et de la JS Bordj Ménaïel. Cette fois, la situation est beaucoup plus compliquée puisque cela ne concerne pas uniquement le haut du tableau, quand bien même l’ESS compte quatre points d’avance sur ses poursuivants, un quatuor composé du MOB, du MCO, de l’USMH et du CRB la suit. Il faut juste jeter un coup d’œil sur la prochaine journée pour comprendre que rien n’est encore joué à trois journées de la fin de l’exercice.

En effet, l’ES Sétif se rendra à Alger pour y affronter le CRB. En cas de défaite du leader, assortie d’une victoire des autres poursuivants, la course au titre sera relancée de plus belle. Dans un tel scénario, même le CSC qui luttait pour son maintien il y a deux journées à peine, peut aspirer à jouer une place africaine en cas de victoire face au MCA à domicile. La situation en bas du tableau est beaucoup plus compliquée en ce sens que pas moins de dix équipes sont concernées par la relégation.

L’ASM Oran (au milieu du tableau), qui a perdu samedi face au CSC, risque d’être rattrapée par les équipes du bas du tableau en cas d’une autre défaite lors du derby oranais face au MCO.
La prochaine journée s’annonce plus intéressante, mais pas déterminante dans la mesure où plusieurs équipes concernées par le spectre de la relégation vont s’affronter entre elles.

On notera entre autres les matchs : USMBA-ASO, MCEE-JSS, RCA-JSK et CSC-MCA sans compter le NAHD qui se rendra chez son voisin harrachi, lequel est toujours en course pour le titre ou pour une place africaine. La 28e journée n’est pas non plus déterminante, car le programme des deux derniers rounds comporte également des confrontations intéressantes entres les équipes du bas du tableau (voir le programme).

Au rythme où vont les choses, on pourrait assister à une fin de saison hitchcockienne où pour départager les différents antagonistes, il faudrait recourir au goal-average tel que stipulé dans les règlements généraux

Source el Watan                    

L’article en question mettait l’accent sur le classement de la Ligue 1 et soulignait la particularité de la situation à 4 journées de la fin du championnat 2014-2015, dans le sens où les 16 équipes pouvaient prétendre au sacre et qu’en même temps aucune n’était à l’abri de la relégation. L’article a suscité beaucoup de réactions (défavorables).

Articulé sur les déclarations de coachs étrangers, des Français plus particulièrement, exerçant ou ayant exercé en Algérie, l’article a brossé un tableau peu réjouissant du football algérien, alors que ce dernier vient de placer 3 clubs en phase de poules de la Ligue des champions et que le champion d’Afrique en titre est l’ES Sétif, un club algérien.

Cet article de la FIFA est l’hôpital qui se moque de la charité. Que 16 clubs soient concernés par le titre et la relégation n’a rien de déshonorant par rapport au classement de la FIFA qu’elle affiche à chaque fin de mois et qui ne prête à rien. Des sélections gagnent des places dans ce classement bidon, sponsorisé par une multinationale, sans qu’elles aient joué un match au cours du même mois. C’est un «exploit» que seule la FIFA peut accomplir sans susciter la moindre réaction ou commentaire.

Des perles de ce genre sont légion dans le quotidien de l’instance qui «gère» le football mondial. En 2010, à l’occasion du tirage au sort de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, effectué à Cap Town, la FIFA a distribué un prospectus présentant les pays qualifiés au Mondial sud-africain. Sur la page consacrée à l’Algérie, Jean-Michel Cavalli était présenté, avec photo, comme le sélectionneur des Verts en lieu et place de Rabah Saâdane qui lui avait succédé avant le début des éliminatoires de la Coupe du monde 2010. La FIFA l’ignorait-elle ?

Certainement, tellement elle est occupée à amuser la galerie avec ses articles bidon qui servent à justifier le per diem qu’elle distribue à droite et à gauche à ses affidés. Elle ferait mieux de rectifier les informations concernant Israël affichées sur son site officiel. Comment la FIFA de Joseph Blatter peut-elle indiquer 1929 comme année d’affiliation d’Israël, alors que la proclamation de cet Etat a eu lieu le 15 mai 1948, suite à la résolution 181 de l’ONU de novembre 1947.

Par quelle magie l’Etat sioniste a-t-il pu s’affilier à la FIFA en 1929, alors qu’il a été créé à la fin des années 1940 ? Seuls Blatter et ses semblables peuvent répondre à cette question. En attendant, le football algérien se prépare à vivre une fin de saison hitchcockienne et palpitante.

Source el Watan